L’AITF reste mobilisée pour faire défendre la place des ingénieurs territoriaux et plus généralement notre statut de fonctionnaire.
Alors que le projet de loi sur la transformation de la Fonction Publique fait son chemin à l’Assemblée Nationale en séance publique, notre association est invitée par Mme Catherine DI FOLCO et M. Loïc HERVÉ, rapporteurs de la commission des lois du Sénat, à participer à une table ronde avec d’autres association afin que nous puissions faire entendre nos positions, le 22 mai.
Pour mémoire, et sans vouloir reprendre nos précédents communiqués, le projet de loi a fait l’objet d’un passage au sein de la commission des lois de l’Assemblée début mai qui a étudié 882 propositions d’amendement dont les 5 que nous avions déposés. Préalablement, j’ai été reçue avec Vincent BIMBARD, notre vice-président en charge de la commission carrière, par Mme Emilie CHALAS, député et rapporteuse, dans l’espoir que nos positions soient comprises et entendues.
Les amendements retenus ont été essentiellement techniques avec des ajustements à la marge du texte. Nous regrettons le maintien de la création des postes de mission et l’abaissement du seuil à 40 000 hab pour le recrutement de contractuel sur poste de direction… Pire, il semble que des amendements seront déposés pour tenter de faire descendre encore ce seuil, en séance publique. Par contre, il semble que nous avons été écoutés, en partie, sur la question du périmètre géographique des nouveaux centres de gestion interdépartementaux, mais aussi sur l’encadrement de la procédure de recrutement, de la rémunération et du profil des contractuels.
Nous espérons aujourd’hui être entendus par les sénateurs et que nos propositions soient reprises dans leur intégralité, sachant que les députés auront le dernier mot et qu’il faudra continuer à rester vigilents, après la promulgation de la loi, lors de la publication des décrets et l’utilisation des ordonnances que la loi va permettre.
Il est encore temps pour que chacun d’entre nous se mobilise auprès des sénateurs et députés (deuxième lecture) afin de faire entendre la voix de l’AITF.
Emmanuelle Lointier