Avec un million de kilomètres de voirie, la France est un des pays les mieux dotés au monde en matière d’infrastructures routières. Ce réseau doit être entretenu pour rester un facteur de compétitivité et d’attractivité du pays. L’Observatoire national de la route aura pour objectif le partage des connaissances sur le réseau routier et son entretien, et une meilleure évaluation de son état.
Nouvelle stratégie pour la gestion du réseau routier
L’Observatoire national de la route vise à réunir gestionnaires routiers, Etat, collectivités et profession routière pour mettre en œuvre concrètement deux orientations stratégiques majeures :
- partager les connaissances pour évaluer l’efficacité des politiques techniques qui répondent à une gestion économe des réseaux routiers ;
- objectiver l’état du réseau routier afin d’éclairer les décideurs pour mieux optimiser l’efficacité des missions dont ils ont la responsabilité.
Le réseau routier en France
Ce réseau assure 88% des déplacements de personnes et 88% des transports de marchandises, ce qui en fait un facteur déterminant de l’attractivité et de la compétitivité du pays. Il offre aux entreprises qui choisissent la France pour investir et s’implanter, un avantage concurrentiel certain.
► En savoir plus sur le réseau routier national
Mobilisation de tous les acteurs de la route
L’Institut des routes, des rues et des infrastructures pour la mobilité (IDRRIM) qui représente l’ensemble des acteurs de la route animera les travaux de l’Observatoire, sa mise en place étant assurée par les signataires de la charte d’engagement :
- l’État, au titre du réseau routier national ;
- l’Assemblée des départements de France (ADF), au titre des compétences des départements ;
- l’Association des communautés de France (AdCF), au titre des différentes formes de groupements de communes ;
- l’Union des syndicats de l’industrie routière française (USIRF), au titre de l’industrie routière ;
- le Syndicat national des entrepreneurs spécialistes de travaux de réparation et de renforcement des structures (STRRES), au titre de l’industrie des ouvrages d’art.
L’observatoire bénéficiera du concours :
- du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), en tant qu’organisme technique et scientifique de l’Etat, dans sa vocation à éclairer la communauté technique routière et en charge des mobilités ;
- de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR), en tant qu’organisme technique et scientifique de l’Etat, dans sa vocation à éclairer la communauté technique routière.