Présentation

 
Les relations internationales ont pris une position significative au sein des politiques publiques territoriales. La loi d'orientation 92-125 du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République, a consacré dans son titre IV les pratiques de coopération décentralisée et les a confortées juridiquement par la loi n° 2007-147 du 2 février 2007. De nombreux ingénieurs territoriaux sont concernés par l'action internationale, soit par engagement personnel, soit par engagement de leur collectivité sur des actions de jumelage, ou de coopération décentralisée, soit par engagement professionnel orienté à l'international.
Aussi, la connaissance des concepts, des méthodes, des contenus, des réseaux de l'action internationale est incontournable et se pose à tout ingénieur travaillant dans une collectivité. C'est pourquoi, le groupe de travail à l'international structure sa réflexion autour de quatre axes :
  • la coopération européenne transfrontalière et transnationale : comment apprendre à se parler et à travailler ensemble sur un territoire cohérent, avec des frontières, des cultures et des logiques de travail différentes ?Comment construire des relations durables pour aménager un territoire transfrontalier, à la fois bassin de vie et bassin d'emploi pour les habitants ?
  • la coopération décentralisée : dans le cadre des relations nord-sud, et des relations contractuelles de collectivités à collectivités, d'État à État, comment s'inscrivent les missions et les actions des ingénieurs territoriaux ?
  • l'action humanitaire internationale.
  • l'accès aux carrières internationales
Plus largement, les échanges portent sur le positionnement des ingénieurs à l'international, les modalités de capitalisation des expériences, le montage d'une coopération, la préparation au départ, les questions liées à l'acculturation, les réseaux à l'international, la constitution des partenariats, la réciprocité, les sources de financement, etc.
Le groupe de travail peut aussi être un lieu de ressources pour différents acteurs à l'international dans la recherche de compétences en ingénierie territoriale.
Ces ambitions se concrétisent par une relation formalisée et étroite avec des ingénieurs territoriaux comme via les membres des divers pays présents au sein de l’IFME, Fédération Internationale des Ingénieurs Municipaux (Territoriaux) en Belgique via l'association régionale des directeurs et ingénieurs communaux (ARDIC). Elles ont dans le passé donné lieu à un partenariat avec l'association des ingénieurs des villes de l'Afrique du Centre et de l'Ouest (AIVACO).
Elles se traduisent aussi par une implication directe dans la réalisation d'actions humanitaires (actu ; la présence d'ingénieurs et/ou groupes de travail représentant l’AITF  à l'échelle internationale : au sein du Partenariat Français pour la Ville et les Territoires (PFVT)  groupe de travail multi-partenarial qui contribue à enrichir certaines prises de parole françaises à l’international, auprès de l’AFD, de France-Expertise et  du Ministère des Affaires étrangères et européennes et du Développement International (MAEDI), UN-Habitat, ou bien encore au sein de l'association des professionnels du développement urbain et coopération (ADP). Le groupe de travail s'appuie également sur l'Association nationale des responsables et directeurs des relations internationales et de la coopération décentralisée des collectivités territoriales (ARRICOD) pour développer la participation des agents des collectivités territoriales aux programmes/projets d'action extérieure, renforcer leurs compétences et valoriser leur expertise dans un contexte de coopération internationale.
Par le  passé et pour mémoire, ces liens ont aussi été actifs au travers d’une implication directe dans la réalisation d'actions humanitaires ou de développement avec Planète Urgence, en Belgique via l'association régionale des directeurs et ingénieurs communaux (ARDIC) ou via le partenariat avec l'association des ingénieurs des villes de l'Afrique du Centre et de l'Ouest (AIVACO).
 
 

Fonctionnement

 
Les membres participants se réunissent normalement 3 à 4 fois par an (réunions à distance), à raison d'une réunion par trimestre  ou selon les projets en cours, et la participation aux Rencontres Nationales de l’Ingénierie Territoriale (RNIT).
Les travaux du GTI se dessinent à partir des attentes et des besoins identifiés de ses membres.
 
 
Un recensement des champs d'intervention de ses membres est décrit en PJ  ci-joint( cf Fiche de mission Cargé de mission Europe et International).
La valorisation des réflexions et travaux du GTI peut prendre la forme de productions écrites, de contributions écrites et orales aux sollicitations des partenaires (colloques, séminaires, groupes de réflexion... etc.), d'accueil de délégation étrangères ( membres de la FIIM notamment), de participation à des smissions transfrontalières,(habituellement du ressort des régions tranfrontalières concernées),  et de l'organisation d'un atelier dans le cadre des rencontres nationales de l'ingénierieterritoriale (RNIT) de l'AITF.
 
Entre chaque réunion, les membres du GTI peuvent être amenés à communiquer par mail sur un sujet particulier. Une restitution des débats et échanges se fait en réunion plénière.
 
Le projet phare de l'année 2024 sera la relance du groupe de travail par diverses actions (questionnaires de recensement des besoins des adhérents, rencontres avec les acteurs du domaine, sessions d'informations, pour arriver à la constitution d'un vivier de candidats interessés par des missions à l'international.
 
Françoise Couespel - Animatrice du groupe de travail
Maurice Barth et Jean-Claude Hanon - Co-animateurs
 
 
 

Trombinoscope

COUESPEL Françoise
Animateur(trice)
BARTH Maurice
Co-animateur(trice)
HANON Jean-Claude
Co-animateur(trice)